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Préoccupé, Gendron veut intervenir

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Préoccupé, Gendron veut intervenir

Adresse originale : http://www.journaldemontreal.com/2012/10/21/preoccupe-gendron-veut-intervenir

Auteur : Stéphan Dussault
Référence : Journal de Montréal, 22 octobre 2012, p.10

Titre original : Préoccupé, Gendron veut intervenir

Mais le ministre n’entend pas limiter l’abattage rituel

«Les consommateurs ont le droit de savoir si la viande qu’ils mangent est halale. Je vais passer le message à Ottawa», a promis le ministre François Gendron, qui réagissait hier à notre série de reportages sur l’abattage rituel.

Le nouveau ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec ( MAPAQ) ne pourrait être plus en phase avec ce que souhaitent les Québécois.

Dans un sondage Léger Marketing réalisé pour le Journal, en collaboration avec le colloque «Le halal dans tous ses états» qui débute mercredi à Montréal, pas moins de 82 % des Québécois se sont dits en faveur de l’étiquetage de la viande halale.

« Selon moi, le halal devrait être étiqueté. Ça me préoccupe et ça préoccupe mon parti», a insisté hier François Gendron.

Des pressions sur Ottawa

Le problème: une grande partie de la viande provient de l’extérieur du Québec, entre autres de l’Ouest canadien.

«Et l’étiquetage relève du fédéral. Cela dit, j’ai l’intention de faire des pressions à Ottawa», insiste M. Gendron.

Par contre, il n’a pas l’intention d’intervenir dans les abattoirs sous sa juridiction pour limiter ou interdire l’abattage rituel.

Vendredi, le Journal révélait que ces abattoirs produisent trois fois plus de viande halale que nécessaire pour la communauté musulmane, et que le reste est vendu dans les supermarchés comme de la viande régulière.

On n’imitera pas la France

Là-dessus, le ministre ne compte pas limiter la production en fonction de la population musulmane, comme cela se fait en France, par exemple.

«Sur la quantité de bêtes abattues sur le mode rituel, je ne vais pas commencer à dire: “On arrête, vous avez atteint votre quota selon votre population” », a dit le ministre.

François Gendron a encore moins l’intention d’interdire l’abattage rituel, comme c’est le cas en Suisse. Mais il prend soin de préciser qu’il a engagé André Simard comme conseiller politique.

Candidat péquiste défait aux dernières élections, M. Simard avait été très dur envers l’abattage rituel en mars dernier après la visite du Journal dans un abattoir québécois dont toute la volaille était égorgée par un musulman.

«À l’époque, il nous avait pas mal cassé les oreilles avec ça», lance-t-il en riant.

«Je veux que les règles soient respectées et que les consommateurs soient informés. Pour moi, c’est davantage une question de transparence.»

Tolérance zéro

Le ministre du MAPAQ assure qu’il sera toutefois sans pitié pour les «dérapages» dont il dit avoir été témoin à la dernière fête annuelle du mouton.

Cette fête, appelée Aïd, consiste à sacrifier un mouton par famille. Plusieurs égorgent l’agneau eux-mêmes au lieu de le faire faire par un abattoir.

Ainsi, des bêtes mal égorgées peuvent souffrir inutilement. L’abattage peut aussi se faire dans de mauvaises conditions d’hygiène.

« Cette année, c’est tolérance zéro pour tout abattage clandestin. Je vais être d’une sévérité absolue», promet le ministre.

Cette année, la fête de l’Aïd aura lieu le vendredi 26 octobre.


Le compromis suisse

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Le compromis suisse

Auteur : Stéphan Dussault
Référence : Journal de Montréal, 22 octobre 2012, p.11

Titre original : Le compromis suisse

Quand l’abattage rituel est interdit, on s’adapte. C’est ce qu’ont fait les musulmans suisses

CLARENS, Suisse | L'abattage rituel est interdit en Suisse depuis plus de 100 ans. On considère pourtant halale de la viande qui serait jugée non halale au Québec, a pu observer le Journal lors de ses recherches en Europe. Petite histoire d’un compromis musulman.

Quand on lui parle de viande halale, Michel Gex esquisse un sourire en coin. Il est content de son coup. L’abattoir ultramoderne pour lequel il travaille, situé à Clarens, à quelques kilomètres de Lausanne, produit depuis deux ans de la viande halale, même si l’abattage rituel est interdit en Suisse depuis 1893.

Se remettre sur ses pattes

«Les musulmans suisses importaient beaucoup de viande de France. On voulait reprendre des parts de marché sans changer la loi, qui oblige à étourdir l’animal avant de l’égorger», explique le responsable de l’administration de l’abattoir.

Il y a deux ans, il a donc invité l’imam de la mosquée de Lausanne à visiter son abattoir.

«L’imam nous a dit: si l’agneau que vous venez d’étourdir avec une décharge électrique se remet sur ses pattes dans les minutes suivantes, je vais considérer que sa viande est halale.»

Étourdir sans tuer

Et l’agneau s’est remis sur ses pattes. Depuis, environ 100 agneaux par semaine sont certifiés halal à l’abattoir de Clarens. Avec 300 000 bouches musulmanes à nourrir en Suisse, ce n’est qu’un début.

Tout ce que demande l’imam suisse, c’est que l’animal soit tué dans les secondes suivant la décharge électrique et qu’il soit égorgé par une personne connue de la mosquée de Lausanne. Demandes qui conviennent parfaitement à Michel Gex, qui se moque un peu de qui tient le couteau tant que le travail est bien fait.

L’imam suisse qui a permis cette dérogation, c’est Mouwafac El Rifaï, que nous avons rencontré à la mosquée de Lausanne.

Musulmans divisés

«Le fait de l’étourdir par une décharge électrique est une souffrance supplémentaire, mais on fait avec, car l’animal était vivant lors de son égorgement. Nous ne considérons pas comme halal un animal étourdi à l’aide d’un pistolet à tige percutante justement parce que nous n’avons pas la certitude qu’il est vivant au moment de la saignée.»

Une heure plus tard, nous rencontrons un autre imam suisse, Mostafa Brahami. Il n’est pas d’accord avec l’interprétation de son confrère. Selon lui, toute forme d’étourdissement est douteuse. «Le problème n’est pas la méthode, c’est la certification. Qui va s’assurer que les choses sont bien faites? En Suisse, aucun organisme ne passe à l’abattoir.»

Ce jour-là, c’est le Journal qui pouvait certifier de l’authenticité du sacrificateur à l’abattoir de Clarens.

«Mais je vous reconnais! Je vous ai servi des côtelettes d’agneau hier dans mon restaurant halal de Lausanne, juste à côté de ma boucherie», lance le sacrificateur Abdellah Bousloh à l’auteur de ces lignes.

Oui, le monde est petit, même en Suisse.

Les jeunes s’en foutent

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Les jeunes s’en foutent

Adresse originale : http://www.journaldemontreal.com/2012/10/22/les-jeunes-sen-foutent

Auteur : Stéphan Dussault
Référence : Journal de Montréal, 23 octobre 2012, p.10

Titre original : Les jeunes s’en foutent

LAUSANNE | SUISSE. La jeune génération de musulmans, celle née en Occident, est beaucoup plus ouverte que celle de leurs parents, assurent les spécialistes rencontrés.

La jeune génération de musulmans du monde occidental est ouverte à l’interdiction de l’abattage rituel, assure professeure et chercheuse à l’Université de Lausanne Christine Rodier, qui a suivi une cinquantaine de familles musulmanes françaises.

«En fait, ils s’en foutent. Ils ne veulent même pas savoir comment la bête est tuée. C’est ce qui me fait penser que l’interdiction d’égorger un animal sans l’avoir d’abord insensibilisé qu’on retrouve en Suisse risque de se répandre dans le reste de l’Occident.»

Une possibilité qui est loin de faire peur à Youssouf Fofana, imam de la mosquée Tuwana, sur la rue Ontario, à Montréal.

«L’abattage rituel n’est pas quelque chose de majeur pour moi, dit-il. Si j’ai la preuve que l’abattage régulier soulage l’animal et que le sang est retiré de la bête, ça me va.»

Égorgé dans la baignoire

« Dans les années 80, il n’était pas rare de voir un nouvel arrivant musulman égorger lui- même son agneau dans sa baignoire, dit en souriant la Française Anne-Marie Brisebarre. La chercheuse s’intéresse depuis 30 ans à ce rituel annuel musulman qu’est la « fête du sacrifice » (Aïd al- Adha), où chaque famille musulmane est invitée à sacrifier un agneau.

«Aujourd’hui, les musulmans nés en France commandent plutôt leur agneau sacrifié sur le web. Ça ne les intéresse plus de le tuer eux-mêmes.»

Des sushis halals

Mais les musulmans veulent quand même manger halal. Cela dit, «ils en ont ras le bol des tajines de leurs parents, précise Christine Rodier. Ils veulent manger chinois, japonais ou français, comme leurs amis non musulmans. » Cette nouvelle génération, plus fortunée que celle de leurs parents, est appelée «beurgeoisie» en France.

C’est pour répondre à cette clientèle qu’est né le site web Paris-halal. Il recense aujourd’hui 400 restaurants halals dans la capitale française. Son fondateur Laurent Quentin, un Français converti à l’islam, a invité le Journal au resto Les enfants terribles, dans le 12e arrondissement, premier resto français halal de Paris. À l’entrée, rien n’indique qu’il s’agit d’un restaurant halal.

« Certains rebroussent chemin quand ils constatent que je ne sers pas d’alcool, mais, quand même, environ 20 % de ma clientèle est non musulmane » , estime le proprio Kamel Saïdi.

D’ailleurs, il f ait de moins en moins de différence entre les musulmans et les autres.

«Notre génération est née en France. Nous ne sommes pas ouverts à la culture française, nous sommes Français!»

Colloque – Halal au menu à l’UQAM

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Colloque – Halal au menu à l’UQAM

Adresse originale : http://www.journaldemontreal.com/2012/10/22/halal-au-menu-a-luqam

Auteur : Stéphan Dussault
Référence : Journal de Montréal, 23 octobre 2012, p.11

Titre original : Colloque – Halal au menu à l’UQAM

Le colloque international intitulé «Le halal dans tous ses états» débute demain. Il se tiendra à l’Université du Québec à Montréal pendant deux jours.

Il abordera les questions de consommation halale en Occident. Des conférenciers du Canada, des États-Unis et d'Europe aborderont les thèmes des libertés religieuses, de l'expansion économique du marché halal et de la certification de ces produits.

Les communications vont dans tous les sens. Un chercheur suisse se demandera, par exemple, si offrir davantage d’halal peut faciliter l’intégration des musulmans en Occident. Un autre spécialiste fera le point sur l’offre de repas halals dans les cafétérias d’écoles françaises.

«Comment intégrer l’halal dans une démocratie laïque?» demande l'organisateur de l'événement, Khadiyatoulah Fall, professeur titulaire de la Chaire d’enseignement et de recherche interethniques et interculturels (CERII) à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC).

«D'un côté, on demande à la majorité d'accommoder une minorité religieuse. De l'autre, on demande à la minorité de s'intégrer. C'est de cet équilibre qu'il sera question», dit-il.

Quand l’halal sonne faux

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Quand l’halal sonne faux

Adresse originale : http://www.journaldemontreal.com/2012/10/22/quand-lhalal-sonne-faux

Auteur : Stéphan Dussault
Référence : Journal de Montréal, 23 octobre 2012, p.11

Titre original : Quand l’halal sonne faux

Les fraudes sont nombreuses en raison d’une certification défaillante

PARIS, France | Pas une semaine ne passe en France sans qu’on découvre un produit faussement étiqueté halal. Comme quoi lorsqu’il y a de l’argent à faire, il y a de la fraude.

14 janvier 2011. Scandale chez le géant suisse Nestlé, qui doit retirer ses saucisses de volaille certifiées halal par la puissante mosquée de Paris. Un laboratoire vient de constater qu’ils contiennent du porc, produit qu’il est interdit de consommer dans la religion musulmane.

Trois mois plus tôt, c’est dans des bonbons certifiés halals qu’on a découvert de la gélatine de porc.

Et on ne compte plus l es boucheries halales de Paris qui affichent la certification religieuse sur une carcasse, mais dont toutes les autres dans l’arrière- boutique ne le sont pas, ou les restaurants halals qui servent de l’alcool et achètent leur viande n’importe où.

Gros marché

Pour le consommateur, le problème est qu’il est impossible de faire la différence entre un steak halal et un steak non halal. Car le fait de saigner un animal sans l’avoir étourdi ne change en rien le goût, la couleur ou la texture de la viande.

Et, avec environ cinq millions de musulmans en France, il s’ agit d’un énor me marché, qui fait saliver plusieurs entreprises. Il se vendrait pour plus de 7 G$ de viande et autres aliments halals en France, selon la firme de marketing Solis.

C’est pourquoi des géants comme Carrefour, le concurrent de Walmart en France, proposent depuis quelques années d’importantes sections de produits halals.

Fateh Kimouche dénonce ces fraudes depuis des années sur son populaire blogue Al- Kanz. Il a attaqué nombre de géants, dont Carrefour et PFK. Selon lui, le problème est que n’importe quel produit peut se prétendre halal.

Pas plus clair au Québec

En France comme ici, il n’existe aucun organisme central qui réglemente cette appellation.

Au Québec, «c’est très embryonnaire», résume Khadiyatoulah Fall, professeur à l’Université du Québec à Chicoutimi et spécialiste des questions musulmanes.

À Montréal, seule l’Association musulmane des commerces de viande halale (AMCVH) certifie une poignée d’abattoirs. L’imam Habib El Marzougui dit passer environ tous les deux mois pour jeter un oeil à l’abattoir : «On essaie de faire du mieux qu’on peut avec nos petits moyens».

Bien sûr, avec un montant symbolique de 30 $ par an pour les boucheries et 100 $ par an pour les abattoirs, on ne peut tout faire.

En France, on dénombre plusieurs organismes de certification, mais ils n’ont pas l a même valeur. Par exemple, l e sceau d’AVS ( À votre service) est parmi les plus respectés. Environ 150 inspecteurs visitent les abattoirs qui produisent de la viande halale. On commence aussi à s’intéresser aux restos. Cinq sont certifiés halal par AVS.

«Ça me coûte environ 500 euros par mois. Les inspecteurs d’AVS passent souvent trois fois par jour dans mon resto pour l’inspecter, mais, en revanche, des musulmans viennent de loin pour manger chez moi parce qu’ils ont l’assurance que c’est halal», dit Nabil Djedjik, propriétaire de deux restaurants Alambra en banlieue de Paris.

«De l’autre côté, dans les abattoirs certifiés par la mosquée de Paris, aucune vérification n’est faite. Personne ne passe dans les usines. Les industriels peuvent faire n’importe quoi. Et la mosquée charge de 3 à 5 ¢ du kilo pour cette certification bidon», déplore Fateh Kimouche.

Au bout du compte, même les musulmans sont devenus cyniques sur les questions d’halal.

African American Islamic Institute (AAII)

Union des organisations islamiques de France (UOIF)

Présentation du colloque Le halal dans tous ses états

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Présentation du colloque Le halal dans tous ses états

Adresse originale : http://www.celat.ulaval.ca/wp-content/uploads/2012/10/colloque27juillet2012.pdf

Université du Québec à Montréal
24-25 octobre 2012 (Ce document déclare du 24 au 27 octobre 2012)

COLLOQUE INTERNATIONAL ET INTERDISCIPLINAIRE

« Le halal dans tous ses états.

La problématique de la consommation halal en

Occident et en contexte d’islam minoritaire : normes,

objets, acteurs, enjeux, discours et vivre-ensemble »

--------------------------------------------

DATE : Du 24 au 27 octobre 2012

(Ce colloque DEVAIT SE TENIR EN MAI 2012 à l’Université du Québec à Chicoutimi)

LIEU : Université du Québec à Montréal (UQÀM)

279, rue Sainte-Catherine Est, Montréal, Québec, H3C 3P8, CANADA.

---------------------------------------------

Contexte

L’explosion des produits et services halal est devenue un fait statistique, économique,

commercial et politique de plus en plus débattu dans les espaces publics des pays nonmusulmans.

Il y a, aujourd’hui, dans ces pays, une demande de compréhension, d’évaluation

et de réglementation de la question halal face aux nombreuses interrogations qu’elle suscite

de la part des citoyens, des organismes et services, des décideurs confrontés sous des formes

différentes à la consommation halal et aux débats de société auxquels elle donne lieu. La

demande de halal pose des questions d’équilibre entre reconnaissance et intégration de

minorités religieuses, d’une part et, d’autre part, de limites de l’espace public global. Elle est

ainsi une autre dimension de l’interrogation de la capacité des démocraties laïques à

accommoder de nouvelles exigences issues du pluralisme religieux mais aussi de la capacité

des populations musulmanes à s’intégrer dans les pays d’accueil.

 

Le colloque se propose de réunir des chercheurs de différents horizons géographiques

et de différentes disciplines ainsi que des acteurs issus du monde non académique pour faire

le point sur les interrogations et les défis que la consommation halal soulève dans les pays

occidentaux où vivent des minorités musulmanes et où l'institutionnalisation de l'islam et sa

visibilité dans l'espace public se heurtent à de nombreuses difficultés.

Le colloque est organisé par la Chaire d’enseignement et de recherches interethniques

et interculturels (CERII) de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) en collaboration

avec le Centre interuniversitaire et interdisciplinaire d’études sur les arts, lettres et traditions

(CELAT), l’Université du Québec à Montréal (UQÀM), l’Institut national de recherche

scientifique – Urbanisation, culture et sociétés (INRS-UCS) et l’entreprise Markethnic de

Montréal. Il est financé par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada

(CRSH), l’UQAC et le CELAT.

Descriptif

La problématique de la consommation halal comme défi de recherche

La majorité des pays occidentaux abritant des populations de religion musulmane

font face aux défis de l’intégration de ces communautés et de la présence de cette religion

dans l’espace public ainsi que de son institutionnalisation. La revue de la littérature sur

cette présence musulmane indique des lieux privilégiés de focalisation de la recherche :

les discours médiatiques, les controverses politiques et l’adoption de mesures

réglementaires sur les questions de terrorisme et de sécurité, les activités des groupes

militants (islam politique), le rôle et la place de la femme musulmane, le port et la

visibilité des symboles religieux (voile, hidjab et niqab/burqa) ou l’aménagement de lieux

de culte (minarets, mosquées, cimetières). Ces pistes de réflexion, bien qu’importantes,

n’épuisent cependant pas l’étendue des défis. Le marché, les services et la consommation

halal ainsi que leurs relations avec le vivre-ensemble commencent à occuper une place

timide mais non négligeable dans la recherche. C’est ainsi que des disciplines des

sciences humaines et sociales autres que les sciences économiques et de la gestion (qui se

sont préoccupées de la finance islamique) s’intéressent aujourd’hui à ce phénomène de

société.

 

La démultiplication foisonnante de commerces qui proposent des produits halal et

l’apparition concomitante et tout aussi croissante des usages « halal » : « dentifrice

halal ». « halal 100% sans alcool », « bonbon halal », « bouillon halal », « business

halal », « sexe halal », « cosmétique halal », « certification halal », « produits financiers

halal », etc. montrent que la « problématique halal » n’est pas stable, et encore moins

figée ou achevée mais inscrite, particulièrement dans les sociétés non-musulmanes, dans

des processus d’invention, de fabrication, et de reformulation qui bougent nos repères

ordinaires et, dans le même mouvement, nous obligent à penser ou repenser le sens, ainsi

que l’évolution, à notre époque, des notions de vivre-ensemble, de tabou, d’orthodoxie,

etc. C’est d’ailleurs parce qu’il est dans une phase de construction qui suscite de

multiples questionnements au carrefour de l'économique, du sociologique, du politique,

de l’ethnique, du théologique, de l'éthique que nous parlons à dessein de « problématique

halal » pour au moins en suggérer la diversité, la complexité et la transversalité.

 

La consommation des produits halal (alimentation, finance, cosmétiques, etc.)

devient de plus en plus une préoccupation de recherche dans les études sur l’islam en

Occident. Cette pratique peut parfois déstabiliser des sociétés dans lesquelles, d’une part,

les institutions religieuses ont perdu de leur influence sociale et, d’autre part, le

christianisme moderne a lui-même tenté de dépasser la problématique du licite et de

l’illicite dans l’alimentation. Ainsi, les revendications de repas (halal ou casher) liées à

des interdits alimentaires révèlent en creux combien les sociétés occidentales sont

devenues sécularisées. Devant ces revendications, elles se trouvent confrontées à une

revitalisation des pratiques de consommation marquées par la religion. Ces

revendications servent aussi, chez certains citoyens ou groupes, de toile de fond à une

surenchère idéologique destinée à démontrer que les sociétés occidentales, dans

lesquelles vivent des populations musulmanes, seraient en proie à une islamisation

rampante, dont l’essor des boucheries dites halal serait l’un des indices au même titre que

le port du voile, la construction de mosquées et la demande de cimetières.

Axes d’interrogation

Le colloque s’attardera à comprendre les multiples motivations qui sont à la

source de la visibilité et de la demande croissante de la consommation halal dans les

communautés musulmanes dans les pays occidentaux d’immigration.

  • Quelles formes de religiosités émergent de cette pratique ?
  • Cette tendance est-elle l’expression d’un raffermissement de la pratique religieuse ouest-elle révélatrice d’autres lieux de détermination (ethnique, politique, identitaire, militant) ?
  • Quels sont les lieux de controverses et de tensions qui émergent de cette autre forme de « visibilisation » de l’islam dans les pays occidentaux et dans l’espace public ?
  • Comment s’opèrent la taxonomie et la délimitation des interdits (interdiction ferme, interdiction soumise à condition ou réserve, interdiction absolue ou ponctuelle, etc.) ?
  • En quoi les glissements entre l’interdit, l’aboli, le permis, l’admis, etc. et l’énonciation de ces « tabous » (« il est défendu de… », « il ne vous est pas permis de… », « abstenez-vous de… », « vous sont interdits… », etc.) ouvrent-ils des espaces d’exception et de dérogation, d’aménagement et d’accommodement ?
  • Quels sont les enjeux qui se cachent derrière les jeux « d’opposition » et de « collaboration » entre « l’islam occidental » et le « marché » ?
  • Sur un plan argumentatif, comment s’opère l’inscription de la demande halal, par les acteurs islamiques, dans les champs discursifs de la laïcité, de la tolérance, du droit à la différence, de l’éthique, de la santé publique, etc. ? Cette dernière question peut dévoiler l’approche « rationnelle » et dialectique des normes chez les acteurs islamiques et la densité du tissu dialogique qui lie ces acteurs islamiques aux pouvoirs publics et à leurs concitoyens y compris leurs coreligionnaires. Les interactions montrant, d’un côte comme de l’autre, toute autre chose que les positionnements dogmatiques et monolithiques que les médias mettent en exergue.

Replacées dans le contexte où une génération de musulmans natifs revendique sa

citoyenneté et les droits qu’elle lui confère, mais dont la demande de reconnaissance et

d’affichage d’islam (revendications de carrés musulmans, d’aumôneries musulmanes

dans les prisons, de lieux de culte, etc.) tranchent d’avec « l’islam discret » des pèresmigrants

au point de provoquer incompréhension, tension et opposition dans les sociétés

non-musulmanes, les revendications de nourriture halal dans les hôpitaux, les cantines,

les avions, les garderies, etc. constituent une entrée précieuse et originale à même

d’élargir ou de reconfigurer la réflexion sur la condition minoritaire dans des sociétés

pluralistes et séculières. Dans le contexte d’un repli identitaire ou communautaire, en

quoi le halal fait-il partie des pratiques compensatoires (Gilles Kepel) censées raccorder

les liens ? Dans quelle mesure, la consommation halal peut aussi bien relever d’un désir

de singularisation que d’une attitude de divergence ?

En partant de ces questionnements, le colloque pourra explorer les pistes suivantes :

  • Halal : normes religieuses, enjeux spirituels, enjeux éthiques et champs d’application ;
  • Halal : diversification, ambiguïté et clarification d’un concept ;
  • Encadrement institutionnel, mesures réglementaires (certification) et réponses des pouvoirs publics aux revendications ;
  • Enjeux économiques, religieux, identitaires, défis d’intégration et vivre-ensemble ;
  • Structuration du marché du halal : acteurs, produits, circulation, certification, réglementations ;
  • Symbolique islamique, demande sociale et logique mercantile.

Comité scientifique

Khadiyatoulah Fall (CERII-UQAC, Québec, Canada)

Denise Helly, (INRS-UCS, Montréal, Canada)

Mamadou Dimé (CERII et Université Gaston Berger de Saint-Louis, Sénégal)

Mouhamed Ly (CERII-CELAT et IFAN-UCAD, Dakar, Sénégal)

Bouazza Macche (Markethnic, Montréal, Canada)

Laurier Turgeon (CELAT, Chaire de recherche du Canada en patrimoine, Université Laval)

Daniel Arsenault (CELAT-UQAM, Montréal, Canada)

Comité d’organisation

Khadiyatoulah Fall (CERII/CELAT), kfall@uqac.ca

Denise Helly, (INRS-UCS), denise.helly@ucs.inrs.ca

Soukeyna Sar (CERII), ssar@uqac.ca, soukeynasar@gmail.com

Celia Forget (CELAT), celia.forget@celat.ulaval.ca

Mouhamed Ly (CERII-CELAT), mouhaly@gmail.com

Mamadou Dimé (CERII), mdn.dime@gmail.com

Serigne Saliou Diagne (UQAC), diagnard@gmail.com

Mariza Rosales Argonza (CELAT/UQAM), rosales_argonza.mariza@uqam.ca

Contacts

Khadiyatoulah Fall, CERII et CELAT, Université du Québec à Chicoutimi, 555,

Boulevard de l’Université, Chicoutimi (Québec), Canada, G7H 2B1

Téléphone : (1) 418 545 5011 poste 5633 ou 5522 Télécopieur : (1) 418 545 5430 ou (1)

418 545 5012, kfall@uqac.ca


Mouhamed Gaye, président du Groupe S3I à Montréal, reçoit une distinction

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Mouhamed Gaye, président du Groupe S3I à Montréal, reçoit une distinction

Adresse originale : http://www.seneweb.visiobooks.com/news/International/montreal-mouhamed-takhilah-gaye-recoit-l-icone-de-la-diaspora-2008_n_19289.html

Date : 27 octobre 2008

gaye mouhamed

Titre original : [ Distinction ] Montreal : Mouhamed Takhilah Gaye recoit l’ICONE de la Diaspora 2008

Mouhamed Takhilah Gaye, de KHALIS MONEY TRANSFERT, Canada, a reçu l’ICONE de la Diaspora 2008, lors du Symposium International Diaspora des Affaires, le 15 Octobre 2008, à Montréal, Canada. Mouhamed est le promoteur du Groupe S3I.

Le Groupe S3I, qu’il a fondé 2007, est un guichet unique pour la communauté ethnique au Canada. Le Groupe S3I, a un chiffre d’affaire de plus 1 250 000$ CAN, a plusieurs activités, Tranfert d’argent(Khalis Money Transfert), Africa Cargo, Marché Kaolack, Organisation d’événements spéciaux, immobilier. Avec des agences à travers le Canada.

Le promoteur, Mouhamed Takhilah GAYE, est diplômé de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) CANADA. Il a animé des cours en gestion des ressources humaines, en gestion quantitative et qualitative et en développement organisationnel. En tant que consultant autonome. Il a collaboré dans des dossiers de restructuration, planification stratégique, organisation du travail, gestion et résolution de conflits ainsi qu’en négociation salariale. Il a huit ans d’expériences comme conseiller en sécurité financière et onze ans comme consultant autonome. Il a participé à plusieurs projets de recherches, articles, projets de développements touchant la performance et l’organisation du travail dans les entreprises. Il a travaillé analyste exécutif avec George S. MAY INTERNATIONAL COMPANY, consultant en management.

Mouhamed, partage cette distinction avec tous ses collaborateurs(Barro, Fifi, Diakhou, Fatou, Zal, Doudou, Mariama, Cheikh, Mamadou….) et le dédie à son feu Pére El Hadj Bécaye Gaye Massar, que la Terre de Médina mounawara, lui soit légère.

ENGAGEMENT SOCIAL

Responsable, Fondation Terry Fox, Longueuil 2001

Sensibilisation et levée de fonds pour la recherche contre le cancer

Co-responsable, Colloque « Résolutions pacifiques des conflits en Afrique » 1998
Tenu dans le cadre du congrès annuel de l’ACFAS à l’Université Laval, Québec

Président « l’Association des étudiants en Maîtrise en gestion des organisations » 1998

Organisateur de la deuxième édition du colloque international sur le thème 1997
« Nos PME dans la mondialisation des marchés »

Président « l’Association des étudiants étrangers de l’UQAC » 1997

Membre du « Comité de réflexion sur la régionalisation de l’immigration » 1997

Secrétaire général MAGE – UQAC 1996-1997
« Mouvement des Associations Générales des Étudiants »
(6 000 étudiants, 1 500 000$ de chiffre d’affaires)

Organisateur du colloque international sur le thème « La banque mondiale 1996
et l’ACDI dans l’ouverture des régions à la coopération internationale »

Président du « Regroupement ethnoculturel du Saguenay Lac St-Jean » 1996

Vice-Président aux affaires extérieures de l’A.E.E. 1995-1996
« Association des Étudiants Étrangers »

Khadiyatoulah Fall élabore sur l’aspect englobant du halal

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Khadiyatoulah Fall élabore sur l’aspect englobant du halal

Adresse originale : http://bambadioum.seneweb.com/news/Contribution/le-halal-dans-tous-ses-etats-la-problematique-de-la-consommation-halal-en-occident-et-en-contexte-d-rsquo-islam-minoritaire_n_61399.html

Auteur : Khadiyatoulah Fall
Date : 12 mars 2012

Extrait :

L’espace référentiel du halal est très vaste et déborde la sphère de l’alimentation pour englober d’autres champs comme les activités financières et commerciales (banques, crédits, prêts, hypothèques, cartes de crédits, assurances, etc.), les cosmétiques et le vêtement, les médicaments, les loisirs, les jeux de hasard, les comportements et objets sexuels, les relations interpersonnelles (mariages), etc.

Titre original : Le halal dans tous ses états. La problématique de la consommation halal en Occident et en contexte d’islam minoritaire

Le professeur Khadiyatoulah Fall de la Chaire interculturelle de l’université du Québec à Chicoutimi et les chercheurs Mamadou Ndongo Dime et Mouhamed Abdallah Ly, trois chercheurs sénégalais organisent, du 16 au 19 octobre 2012, ce colloque international et interdisciplinaire subventionné par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH). Ce colloque réunira des conférenciers d’Europe, d’Amérique du Nord, d’Afrique et du Moyen Orient qui, à partir de différentes perspectives disciplinaires, feront l’état des lieux des enjeux et des défis que pose le développement des services et de la consommation halal chez les populations musulmanes en Occident. Ils tenteront de cerner l’espace d’objets et de sens que recouvre la consommation halal mais aussi les défis d’intégration que soulève, à travers cette pratique, la présence de l’islam en Occident, surtout dans des pays où, très souvent, les religions dominantes ont tenté de dépasser les interdits de consommation alimentaire liés au religieux. L’espace référentiel du halal est très vaste et déborde la sphère de l’alimentation pour englober d’autres champs comme les activités financières et commerciales (banques, crédits, prêts, hypothèques, cartes de crédits, assurances, etc.), les cosmétiques et le vêtement, les médicaments, les loisirs, les jeux de hasard, les comportements et objets sexuels, les relations interpersonnelles (mariages), etc. En plus de la réflexion pour comprendre les points de vue de la jurisprudence musulmane sur le licite (halal) et le non licite (haram), le colloque s’attardera à étudier les défis d’intégration, de gestion et du vivre ensemble que soulèvent en Occident la visibilité et la demande croissante de consommation halal dans les communautés musulmanes.

Parmi ces défis :

la structuration d’un commerce qui se cantonne encore fortement dans l’artisanal mais qui suscite de plus en plus un intérêt auprès de la grande industrie alimentaire ;

les exigences des consommateurs qui souhaitent une certification halal des produits devant l’agressivité d’une « ethnic business » qui capte à son profit la symbolique musulmane et qui tend à démultiplier les «labels halal» ;

des revendications, dans des pays fortement sécularisés, de mise à disposition de repas de substitution aux repas à base de viande porcine dans les services et organismes (hôpitaux, réfectoires des institutions scolaires, cafétérias dans les services gouvernementaux, armées, prisons, garderies, etc.) ;

les questions éthiques et infrastructurelles reliées à l’abattage rituel et à la disponibilité d’abattoirs appropriés ;

les critiques de repli communautaire émises ici et là et qui alimentent une surenchère idéologique qui soutient que les sociétés occidentales dans lesquelles vivent les populations musulmanes seraient en proie à une islamisation rampante dont l’essor «des enseignes halal» serait un indice au même titre que le port du voile ou la construction des mosquées.

Organisateurs :

les chercheurs de la CERII et du CELAT
Khadiyatoulah FALL (khadiyatoulah_fall@uqac.ca),
Mamadou Ndongo DIME (mamadou-dit-ndongo@uqac.ca),
Mouhamed Abdallah LY (mouhamed-abdallah.ly1@uqac.ca)

Le Groupe 3SI s’associe à la poste sénégalaise

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Le Groupe 3SI s’associe à la poste sénégalaise

Adresse originale: http://fr.allafrica.com/stories/200909020680.html

Auteur : Abdou Karim Diarra
Date : 2 septembre 2009

Titre original : Sénégal: Partenariat avec le groupe S3I - la poste sénégalaise s'installe au Canada

Pas philanthropique pour un sou, le directeur général de la Poste, Mamadou Lamine Thior, cherche à gagner de l'argent auprès des émigrés. Une manne financière importante qui permet à la Poste d'équilibrer ses comptes puisque la richesse nationale interne ne fait guère l'affaire. La stratégie d'expansion internationale lancée la semaine dernière à New-York s'est matérialisée avant-hier, lundi, à Montréal par la signature d'un accord de partenariat entre la Poste du Sénégal et le Groupe d'Affaires S3I.

La Poste du Sénégal dispose désormais d'un guichet annexe à Montréal. Le protocole d'accord liant la structure et le Groupe S3I s'apprécie diversement en fonction des énormes enjeux qu'il engendre pour chacun des partenaires. Pour la Poste, c'est surtout un service marchand à offrir pour gagner encore de l'argent à partir de parts de marché à capter au sein de la communauté sénégalaise à l'extérieur. La manne financière de la diaspora sénégalaise est évaluée par la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Bceao) à près de 546 milliards annuellement.

Environ 200 milliards de cette manne passent par la Poste. Il s'agit, dès lors, d'optimiser les capacités de l'entreprise à devenir incontournable sur ce segment du transfert d'argent.

'L'activité interne économique ne permet pas à la Poste de s'en sortir malgré un monopole postal. Nous ne gagnons pas d'argent sur le national puisqu'étant société d'Etat, nos tarifs sont sociaux, ils ne reflètent guère la réalité du marché. Si, pour autant, notre ambition est de continuer à développer le maillage du territoire, il reste néanmoins que, pour nous, il faut gagner de l'argent à l'extérieur en s'appuyant sur les forces vives sénégalaises de l'extérieur. Le service marchand que nous proposons à la diaspora à travers notre stratégie d'expansion internationale nous permettra d'équilibrer nos comptes. Cette stratégie de la Poste sénégalaise lancée à New York la semaine dernière se situe dans un souci de redéploiement dans les niches d'affaires que constituent les communautés sénégalaises dans le monde', souligne Mamadou Lamine Thior. Ce dernier ne craint pas que sa société s'engage dans un environnement concurrentiel puisque si le monopole postal lui est accordé par les pouvoirs, la Poste doit se battre sur les segments colis postaux, mandats, transferts de fonds qui sont libéralisés.

Manitoba Islamic Association (MIA)

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Profils / Profiles

Articles

Références / References

– 2011 MBQB 9 (January 11, 2011): Warraich v. Elbakri et al. (Dispute relating to MIA's leadership)

Letter by Muslim Brotherhood-linked organizations and individuals opposing Quebec National Assembly’s anti-sharia resolution

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Letter by Muslim Brotherhood-linked organizations and individuals opposing Quebec National Assembly’s anti-sharia resolution

The Gazette, September 15, 2005, p. A23
Also on CAIR website: http://www.caircan.ca/itn_more.php?id=A1972_0_2_0_M

Excerpt:

During the National Assembly debate, MNAs cast aspersions on the Muslim community by claiming that radical groups exist within it, but without indicating clearly what they were talking about. These accusations were as gratuitous as they are dangerous. Who were they aimed at?

Original title (The Gazette): Assembly should repeal resolution against sharia

Original title (CAIR website): CAIR-CAN demands withdrawal of Quebec resolution banning Islamic arbitration

Signatories:

Forum Musulman Canadien
Presence Musulmane Montreal
Astrolabe
Association de femmes musulmanes AVIS
Fondation Internationale Azzahra
Association Culturelle Islamique de l'Estrie
Centre Islamique BADR
Fred A. Reed
Association Internationale pour la Fraternite Amazigh
Roksana Bahramitash
United Muslim Students Association
Amir M. Maasoum
Muslim Association of Canada
Islamic Centre of Quebec
Centre Culturel Musulman de Montreal
Association Rissala
Mosquee Abu-Bakr
Mosquee Eshoura
Mensuel al-Hijra
Regroupement des Algeriens du Canada
Mosquee de Montreal
Farouk Baroudi
The Message of Islam Foundation
Regroupement des Marocains du Canada
Canadian Council on Islamic Relations-Canada
L'association des services sociaux islamiques-Canada

We are Quebecers, men and women of diverse ethnic origins and religious beliefs, who stand united against injustice and discrimination. Our attachment to this country and to its civic values explains our dismay at the resolution on Islamic courts adopted by the National Assembly on May 26.

In the name of the Quebec Charter of Rights and Freedoms, we condemn this motion that singles out citizens of the Muslim faith and thus discriminates against their religion. We demand its withdrawal.

In 1832, led by the Patriotes and by Louis-Joseph Papineau, the forerunner of today's National Assembly defied the prevailing prejudices of the British Empire and adopted legislation granting full emancipation to the Jewish community, 25 years before similar measures were adopted in England. Today, this proud tradition of promoting rights and freedoms has been broken.

During the National Assembly debate, MNAs cast aspersions on the Muslim community by claiming that radical groups exist within it, but without indicating clearly what they were talking about. These accusations were as gratuitous as they are dangerous. Who were they aimed at?

We don't want to debate the question of "Islamic courts," or that of faith-based arbitration here. If such a debate is to take place, we will take positions based on our interpretation of the interests of Quebec society as a whole, and of the needs of our ethnic or religious communities. Such a debate must be fair and honest and permit all viewpoints to be expressed. This is why we remind the media of their civic responsibilities. We believe that journalists cannot, without betraying their duty, continue to pay heed only to those who are prepared to say what their hosts wish to hear.

Given that religious arbitration is already not allowed by Quebec law, the resolution is hardly calculated to make Muslim citizens feel at ease. These are people who, to the best of their ability, are attempting to become part of Quebec society while remaining faithful to their beliefs.

We call on Quebec civil society to condemn this National Assembly resolution as discriminatory against the principles of the Charter of Rights and Freedoms, and the values of justice and dignity.

Whether atheists, agnostics, Christians, Jews, Buddhists or Muslims, we invite our fellow citizens to call for the withdrawal of this motion.

It is time to return to the universal values of openness, justice and equality that are the hallmarks of Quebec society, and put aside the rhetoric of fear and suspicion.

Regroupement des Algériens du Canada (RAC)

Fred A. Reed


Centre Islamique BADR

Association Culturelle Islamique de l'Estrie (ACIE)

Islamic Centre of Quebec (ICQ)

Centre culturel musulman de Montréal (CCMM)

Centre culturel Aboubakerseddik / Association des viandes halal (AVH)

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