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L’ACIE organise une activité de dawa (prosélytisme) auprès des élèves de Sherbrooke. Le jihad déclaré pilier de l’islam.

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L’ACIE organise une activité de dawa (prosélytisme) auprès des élèves de Sherbrooke. Le jihad déclaré pilier de l’islam.

Auteur : Gilles Fisette
Référence : La Tribune, 21 septembre 2001, p. A8

Extrait :

Le jeûne est l'un des cinq piliers de cette religion avec la profession de foi et la prière, le pèlerinage à la Mecque (pour les gens en santé et suffisamment riche pour pouvoir le faire), le zakat ou l'aumône de 2,5 pour cent de ses économies et le djihad.

Non, le djihad n'est pas la guerre sainte, comme on le rapporte toujours, a dit M. Lekhel. Le djihad, c'est un mot pour dire effort, lutte, la lutte contre les forces du mal, contre la tyrannie, contre l'oppression.

Note de Point de Bascule : Le jihad ne fait pas partie des cinq piliers de l’islam.

Titre original : Lendemains d'attentats – Bain d'islam pour des élèves du Phare

Hier après-midi, la mosquée était pleine à craquer de jeunes garçons et de jeunes filles du secondaire.

Beaucoup de mains se sont levées quand Hamiel Lekhel s'est tu après avoir résumé brièvement les grandes lignes de l'islam.

Non, a-t-il répondu à une question en ce sens, les musulmanes ne sont pas obligées d'être accompagnées d'un frère, d'un cousin, d'un mari pour sortir. Elles peuvent aller où bon leur semble. À l'exception des lieux où leur religion peut être en danger, comme les hommes d'ailleurs, soit les lieux où on sert de l'alcool. Il y a des pays où les femmes musulmanes ont moins de droit que les hommes mais ce sont des règles culturelles et non pas coraniques, a précisé M. Lekhel.

"Moi, j'ai ma propre voiture et je voudrais bien voir quelqu'un essayer de me l'enlever", a lancé en bravade une jeune femme musulmane qui assistait à cette séance d'information depuis la porte du local.

L'atmosphère s'est détendue.

Hier, un groupe d'élèves du 2e cycle du secondaire de l'école du Phare, de Sherbrooke, se sensibilisait aux réalités de l'islam. Ils accompagnaient leurs professeurs qui avaient établi le contact avec l'Association culturelle islamique de l'Estrie dont M. Lekhel est le président.

Bien sûr, la rencontre a été planifiée à la suite des attentats terroristes de mardi dernier afin de faire connaître une réalité qu'occultent tous les préjugés entourant cette religion qu'embrassent plus d'un milliard d'être humains sur la planète.

Dans une mosquée comme celle qui a été aménagée à l'étage de l'édifice que possède l'association, rue Kitchener, dans le quartier ouest, il n'y a pas de prêtre. Le président ou tout autre membre peut s'installer à l'avant, à l'heure des prières, et donner le signal de départ. Tous les autres se mettront en rang derrière lui. Ils s'inclineront, tournés vers le mur situé à l'est (vers la Mecque).

Ils prieront, en terminant chaque séquence par le mot amin qui veut dire amen en arabe.

Amour et pardon

Le Dieu de l'islam se nomme Allah. Il est le même Dieu que le Dieu des juifs ou le Dieu des chrétiens. C'est un Dieu omniscient, infiniment bon, infiniment aimable, infiniment juste, et le péché lui déplaît toujours autant. Ce Dieu prêche l'amour et le pardon. C'est le Dieu éternel. Le Dieu créateur. Il n'est pas le Dieu des terroristes. Dans le Coran, on lui donne plus de 900 noms différents, un nom pour chacune de ses qualités.

La religion islamique ou musulmane si on préfère découle du Coran qui est le livre dicté par Dieu à son prophète Mohammed (Mahomet ou Muhammad, si on préfère), par l'intermédiaire de l'ange Gabriel.

"Dieu est passé par Moïse pour rejoindre les juifs; il est passé par Jésus pour rejoindre les chrétiens et il est passé par Mohammed pour les musulmans", explique M. Lekhel.

Un musulman qui pratique sa religion - il y a des musulmans qui ne sont guère pratiquants... comme bien des catholiques, par exemple -, priera cinq fois par jour. Une première fois à l'aube; la seconde, quand le soleil est au zénith; une troisième fois vers 17h00; une quatrième fois au coucher du soleil; et une dernière fois avant la nuit.

Un musulman peut prier n'importe où, du moment qu'il peut se tourner vers la Mecque.

Le Coran lui proscrira la nourriture de porc et l'alcool. Il lui demande de jeûner durant le 9e mois de l'année musulmane, entre le lever du soleil et son coucher, une règle qui ne concerne que les personnes adultes et en bonne santé et qui exclut les femmes menstruées et les femmes qui allaitent.

Le jeûne est l'un des cinq piliers de cette religion avec la profession de foi et la prière, le pèlerinage à la Mecque (pour les gens en santé et suffisamment riche pour pouvoir le faire), le zakat ou l'aumône de 2,5 pour cent de ses économies et le djihad.

Non, le djihad n'est pas la guerre sainte, comme on le rapporte toujours, a dit M. Lekhel. Le djihad, c'est un mot pour dire effort, lutte, la lutte contre les forces du mal, contre la tyrannie, contre l'oppression.

Dans la région de Sherbrooke, on estime qu'il y a environ 1500 personnes qui pratiquent l'islamisme. Ces personnes sont originaires de divers pays d'Europe, d'Asie ou d'Afrique.

D'autres sont des "Québécois de souche" qui ont trouvé dans le Coran ce qu'ils ne voyaient pas dans la Bible.

"Nous organisons souvent des rencontres dans les écoles afin de faire connaître l'islam. Nous voulions organiser des portes ouvertes, ici, au local de l'association et à la mosquée. Nous y songions depuis des années mais le temps passe trop vite... Les attentats en sol américain, la semaine dernière, ont été un déclencheur...", a rapporté M. Lekhel.

Illustration : Une centaine de jeunes filles et de jeunes garçons de l'école du Phare ont envahi la mosquée sherbrookoise, hier, où ils ont découvert l'islam à travers les propos de Hamiel Lekhel (à droite). À gauche, Pierre-Luc Royer, Arijana Lukic et Amélie Lamarche, de secondaire V.

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