AVERTISSEMENT
Point de Bascule n’endosse pas le contenu de ce document. Il est archivé sur ce site uniquement à des fins de référence.
WARNING
Point de Bascule does not endorse the content of this document. It is archived on this website strictly for reference purposes.
Kamal El-Batal propose que le Québec suive le «modèle identitaire marocain» et se fait répondre par un lecteur
Adresse originale : http://www.vigile.net/Le-Maroc-un-modele-identitaire-a (L’article a été retiré du site)
Web Archive : http://web.archive.org/web/20101109072122/http://www.vigile.net/Le-Maroc-un-modele-identitaire-a
Auteur : Kamal El-Batal
Référence : Vigile, 7 novembre 2010
Titre original : Le Maroc : un modèle identitaire à suivre
Je devrais écrire plutôt sur le gisement pétrolier de Old Harry qu’oppose le Québec à Terre-Neuve ou encore, sur la mi-élection aux U.S .A pour expliquer les tenants et aboutissants de la semi-défaite des démocrates afin d’exprimer, avec moins de biais psychologique, un point de vue strictement personnel qui, avec le temps, la sagesse, le recul et surtout l’avidité de rester à l’affût de tout ce qui se passe ici et là, l’ont façonné, transformé et forgé. Or, voilà, ce dimanche, devant mon poste de télévision, je sirotais mon café espresso et savourait un pain au blé dur au nectar biologique de l’Agave tout en regardant avec intérêt et nostalgie un reportage diffusé par TV5 sur la ville d’Essaouira (Maroc) anciennement appelée Mogador.
Outre sa monographie historique, sa couleur ancestrale, ses paysages pittoresques, sa ville bouillonnante d’activités artistiques et culinaires, son rapport de genre par rapport à l’épanouissement de la femme rurale, etc. une seule chose qui a pu retenir mon attention est la question identitaire. Wow ! Au Maroc et à Essaouira, la question de l’identité a émergé par déduction alors que le but premier du reportage est de mettre en avant scène l’ambiance de la ville dans ses aspects urbain, rural, culturel, artistique, économique, etc.
Nous sommes tous d’avis que la question identitaire demeura un sujet d’actualité et de politique tant et aussi longtemps que le concept ne sera mieux cerné, démystifié, défini et que cette même conceptualisation ne sera consentie majoritairement. En effet, la grande question par rapport à l’identité relève de la pluri dimensionnalité. Prenons comme exemple l’identité québécoise : sous quel angle nous devons l’analyser ? Culturel, religieux, économique, historique, anthropologique, etc. sachant que chaque courant pourra développer son propre sens épistémologique et faire valoir sa validité intrinsèque et extrinsèque.
Revenons à Mogador et à quelques entrevues réalisées séparément auprès de deux marocains de confession différente. D’abord, monsieur André Azoulay (Conseiller du Roi Mohammed IV) qui disait ceci : « je suis juif-berbère d’origine marocaine et de culture arabo-musulmane ».
Ensuite, passons à monsieur Driss Ottmani (Grand peintre et artiste) qui disait ceci : « Je suis musulman d’origine marocaine et de culture arabo-berbéro-judéo-musulmane ». Nous voyons très bien ici que l’ethnie, la religion et la nation sont les principales composantes de l’identité de ces deux personnes. Ces dernières ont exprimé une identité inclusive, plurielle et enrichies de plusieurs ethnies et confessions mais avec un dénominateur commun : un sentiment d’appartenance très fort à la nation marocaine.
Commentaire du lecteur Philippe (7 novembre 2010)
N’est-ce pas M. Kamal El Batal qui vantait les mérites du communautarisme et du multiculturalisme lors d’une entrevue dans un journal communautaire ?
K.El Batal disait :
« En Europe, on s’aperçoit que le fait de clamer que le communautarisme est négatif en soi, est une vision qui a tendance à disparaître. Au contraire, les analystes considèrent le ghetto comme un facteur d’intégration et non plus comme une panacée. Le ghetto est perçu comme un environnement sociale culturel et économique, qui peux participer à l’intégration intelligente des membres qui en font partie.. »
Il est plutôt risible de parler du modèle marocain alors que le Maroc veut interdire les prénoms berbères et permettre seulement les prénoms arabes. Le Maroc désire contrôler l’arabité des enfants des familles marocaines qui émigrent en Europe et au Canada. Est-ce que le Sahara occidental et le traitement réservé aux amazigh qui refusent l’assimilation sont des exemples de respect identitaire ?
Le Maroc expulse aussi de plus en plus de d’étrangers pouvant s’adonner au prosélytisme car il est interdit de convertir un marocain à une autre religion que l’islam. Cela est passible de 6 mois à 3 ans de prison.
Un modèle identitaire à suivre ? Le ghetto un facteur d’intégration ? Je ne suis pas certain de partager cette vision multiculturaliste de M. Batal.
M. Batal, le communautarisme est un modèle que nous devons rejeter au Québec. L’Europe est un exemple d’échec alors que vous semblez dire le contraire..
Source :http://www.ksari.com/index.php?view…
Source :http://www.bladi.net/forum/180554-m…